Là-aussi, on trouve ces métriques irrégulières dans la canso médiévale, par exemple dans les descorts d’Aimeric de Peguilhan au 12° siècle, ainsi que dans les musiques traditionnelles indiennes et africaines. Pourtant, le monde classique est encore rythmée par des battements uniformes, le pas de marche des soldats, 1, 2… Parfois, on s’autorise 1, 2, 3, mais toujours avec une régularité métronomique et une hiérarchie incontournable : Temps fort, temps faible, etc.
La syncope était la seule liberté qu’on pouvait s’octroyer et il a fallu le sacre du printemps, ce cher Igor Stravinsky, pour qu’on puisse cesser de marcher au pas.